Conte du Jour :


Cinquième voyage de Sindbad le marin


« LES plaisirs, dit-il, eurent encore assez de charmes pour effacer de ma mémoire toutes les peines et les maux que j’avais soufferts, sans pouvoir m’ôter l’envie de faire de nouveaux voyages. C’est pourquoi j’achetai des marchandises, je les fis emballer et charger sur des voitures, et je partis avec elles pour me rendre au premier port de mer. Là, pour ne pas dépendre d’un capitaine, et pour avoir un navire à mon commandement, je me donnai le loisir d’en faire construire et équiper un à mes frais. (...)