De la peau du Lion l’Ane s’étant vêtuEtait craint partout à la ronde,Et bien qu’animal sans vertu,Il faisait trembler tout le monde.Un petit bout d’oreille échappé par malheurDécouvrit la fourbe et l’erreur.Martin fit alors son office.Ceux qui ne savaient pas la ruse et la maliceS’étonnaient de voir que MartinChassât les Lions au moulin.Force gens font du bruit en France,Par qui cet Apologue est rendu familier.Un équipage cavalierFait les trois quarts de leur vaillance.