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Avertissement des éditeurs

Toutes les éditions des Mille et une Nuits qui ont précédé celle-ci, sont tellement remplies de fautes d’impression et de ponctuation, que la lecture en est non-seulement pénible, mais qu’on y rencontre des pages tout à fait inintelligibles. L’édition in-8°. qui fait partie de la bibliothèque des Fées, est plus belle que les autres, mais non plus correcte. Les éditeurs ont suivi, avec une espèce de soin, les fautes de tout genre qui défiguroient les éditions précédentes.

Nous avons donc pensé que le public accueilleroit avec plaisir une édition des Contes Arabes, purgée non-seulement des fautes d’impression et de ponctuation, mais même des nombreuses incorrections qui appartiennent au traducteur. C’est ce travail que nous publions aujourd’hui. En corrigeant ce qui nous a paru nuire à la clarté et à la correction, nous avons scrupuleusement respecté le fonds du style, qui a le mérite rare d’être facile et naturel, et par conséquent convient parfaitement au genre.

Comme les Contes Arabes sont, sans contredit, l’ouvrage le plus propre à faire connoître les mœurs, les usages et la religion des peuples orientaux, nous avons joint au texte des notes rares et courtes, qui feront de cet ouvrage un livre plus instructif sans être moins amusant.

Nous avons cru devoir aussi mettre en tête de cette édition, une Notice historique sur M. Galland ; nous avons préféré celle que M. Bose, secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions, a prononcée dans cette société célèbre, dont le traducteur des Mille et une Nuits a été un des membres les plus distingués. Enfin, après cette Notice, on lira sûrement avec plaisir le jugement de M. de La Harpe, sur les Contes Arabes. Ce morceau curieux est extrait d’une dissertation de cet habile critique sur les romans.

Nous renvoyons, pour de plus grands détails, à la préface que M. Caussin de Perceval, traducteur des deux derniers volumes de cette édition, a mise en tête du huitième tome.

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