La cent quatre-vingt cinquième nuit
DINARZADE, toujours soigneuse d’éveiller sa sœur, l’appela cette nuit à l’heure ordinaire. « Ma chère sœur, lui dit-elle, le jour paraîtra bientôt ; je vous supplie, en attendant, de nous raconter quelqu’une de ces histoires agréables que vous savez. » « Il n’en faut pas chercher d’autre, dit Schahriar, que celle des amours d’Aboulhassan Ali Ebn Becar et de Schemselnihar, favorite du calife Haroun Alraschild. » « Sire, dit Scheherazade, je vais contenter votre curiosité. « En même temps elle commença de cette manière :